Egalité

Comment fixer la bonne fourchette de rémunération pour un poste ?

L’accès à l’information sur les rémunérations est un facteur essentiel pour réduire les écarts de salaire entre les femmes et les hommes.  C’est une des raisons pour lesquelles, l’Union Européenne a adopté une directive sur la transparence des rémunérations, vous pouvez retrouver l’article sur cette directive ici : https://deiconseil.com/directive-europeenne-de-mai-2023-sur-la-transparence-des-remunerations/ Une bonne préparation de l’entretien est donc essentielle pour obtenir la juste rémunération, cela passe notamment par un benchmark solide des salaires. Avant de communiquer la rémunération souhaitée, il faut donc avoir une idée très claire et très précise des salaires pratiqués dans la fonction exercée. Plusieurs critères entrent en ligne de compte : le diplôme, les années d’expérience ou encore des avantages en nature. Idéalement, il faut croiser plusieurs sources pour avoir une image le plus fidèle possible à la réalité des rémunérations pratiquées. Cette démarche s’applique évidemment aussi bien pour les personnes en recherche d’emploi que pour les personnes déjà en poste.  Alors, n’hésitez pas à vous renseigner et à vérifier si vous êtes payé à votre juste valeur.  Le cabinet Michael Page a mis en ligne son étude annuelle des salaires que vous pouvez retrouver ici : Étude de Michael Page sur les rémunérations    

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Dons faits aux associations en faveur de l’égalité entre les femmes et les hommes

Les dons consentis en faveur de certaines associations ouvrent droit à une réduction d’impôt. Celles-ci s’élèvent à 66 % des sommes versées sous certaines conditions. Désormais, les dons faits aux associations en faveur de l’égalité entre les femmes et les hommes bénéficient également de cette réduction d’impôt.  

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Directive européenne de mai 2023 sur la transparence des rémunérations

En mai 2023, l’Union Européenne a adopté une directive relative à la transparence des rémunérations. Selon l’institution européenne, le manque de transparence des rémunérations est l’un des principaux obstacles à l’élimination de l’écart de rémunération entre les hommes et les femmes. Pour rappel, cet écart s’élève à environ 13 % en moyenne dans l’Union Européenne en 2020. Cette directive entend ainsi : mieux sensibiliser tous les acteurs aux inégalités de salaires entre les femmes et les hommes ; réduire les biais de genre en matière de rémunération ; informer les candidats aux emplois ainsi que les salariés pour qu’ils puissent mieux faire valoir leurs droits.   Objectiver les salaires avec des critères objectifs En vertu des nouvelles règles, les entreprises de l’Union Européenne seront tenues de partager des informations concernant les salaires, et de prendre des mesures en cas d’écart de rémunération entre les femmes et les hommes supérieur à 5 %. Ainsi, deux salariés qui exerceront le même travail, ne devraient pas avoir une différence de rémunération de plus de 5% sauf s’il existe des critères objectifs permettant de justifier cette différence. Ces nouvelles règles vont donc impliquer pour les entreprises de déterminer au préalable quels sont les métiers qui peuvent être considérés de valeur égale et qu’elles analysent les motifs de différences pour s’assurer qu’il n’y a pas de discrimination directe ou indirecte. Un meilleur accès à l’information sur les salaires En France, il existe un tabou autour de l’argent, la plupart des entreprises ne possèdent pas de grilles de salaires officiels et les salariés peuvent difficilement connaitre le montant des rémunérations de leurs pairs. Dans ces conditions, chacun/chacune négocie son salaire d’entrée comme il/elle peut, ce qui génère des écarts de rémunération dès le début de la carrière et cet écart continue à se creuser davantage au cours de la carrière. Cette directive souhaite réduire ces écarts en offrant un accès à l’information plus large sur les rémunérations. D’une part, les employeurs devront informer les demandeurs d’emploi du salaire de départ ou de la fourchette de rémunération initiale des postes publiés, que ce soit dans l’offre d’emploi ou avant l’entretien. D’autre part, une fois en poste, les salariés pourront demander les niveaux moyens de rémunération et les critères choisis pour déterminer la progression de la rémunération et de la carrière. Ces nouvelles règles vont donc changer la donne en matière de négociation des salaires pour les candidats aux offres d’emplois, au cours de la carrière des salariés et pour les personnes en charge du recrutement. Cette directive prévoit donc des nouvelles obligations qui vont impacter l’entreprise de manière importante et son application va nécessiter un travail de préparation en amont conséquent. Elle entrera en vigueur dès la publication du décret et d’ici juin 2025. Le cabinet DEI Conseil peut vous accompagner dans la mise en œuvre de cette directive en réalisant notamment un audit sur les salaires et en déterminant les mesures à adopter pour être en conformité avec ces nouvelles obligations. Cliquez-ici pour accéder à la Directive européenne 2023/970 du 10 mai 2023

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Évolution du taux d’imposition appliqué par défaut au sein du couple marié

Bonne nouvelle pour les femmes en matière de fiscalité au sein du couple ! La règle régissant le taux applicable au couple marié a été conçue à une époque où il était composé, dans la grande majorité des cas, d’un homme actif et d’une femme au foyer (ne percevant aucune rémunération donc). Ainsi, la fiscalité était avantageuse pour le couple en tant qu’entité. Or, la société a évolué et désormais les deux membres du couple peuvent percevoir une rémunération, avec des écarts de rémunération. Dans 78% des cas, c’est l’homme qui gagne le plus. Une proposition de loi a été déposée visant à améliorer l’égalité fiscale et les règles du taux de prélèvement par foyer fiscal. Celles-ci changeront à partir de 2025. Pour rappel, aujourd’hui et jusqu’à 2025, par défaut, l’administration fiscale applique un taux de prélèvement identique aux deux conjoints, et ce, peu importe les revenus des conjoints. Ainsi, lorsqu’il y a une différence importante de revenus entre les deux conjoints, le taux d’imposition du conjoint avec les revenus les plus faibles augmente le taux d’imposition en moyenne de 6 points, a contrario celui du conjoint avec les revenus les plus élevés diminue de 13 points. A compter de 2025, la logique sera inversée et c’est le taux de prélèvement individualisé qui sera appliqué par défaut pour tous les foyers fiscaux. Cela permettra donc de prendre en compte les écarts de revenu entre conjoints et d’éviter que le conjoint avec le revenu le plus faible de se voir appliquer un taux d’imposition disproportionné par rapport à ses revenus réels. Rappelons également que quel que soit le taux par défaut appliqué, le taux peut être modifié par les époux.

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